Coups de marteaux, vacarme de marteaux-piqueurs, noria de camions bennes, pas de vacances dans les écoles de la ville ! Les ouvriers ont pris possession des lieux pour y entreprendre gros oeuvre, rénovation, remise en peinture et aux normes, etc. Cet été, la Ville aura dépensé 2 144 000 € pour l’entretien courant et des chantiers de plus grandes envergures. Entre le 6 juillet et le 29 août, plus de 20 écoles ont bénéficié de ces interventions décidées en concertation avec les directions d’écoles,
les services municipaux de l’Education, de l’Enfance, de l’Enseignement et Techniques.
« Nos écoles ont besoin d’un vrai plan de rattrapage et de rajeunissement, explique
Anthony Daguet, premier adjoint délégué aux Travaux. Depuis 2014, chaque été est
l’occasion d’améliorer en entretenant et en rénovant. »

Du sol à la toiture en passant par les fenêtres

Dans le groupe Vallès-Varlin, la toiture est toute neuve et le bâtiment a été rénové sur un étage : éclairage, faux plafond et peintures. Coût total : 597 000 €. A Jean Jaurès, il a fallu reconstruire le plancher de deux classes (170 000 €) tandis qu’à Firmin Gémier c’est l’étanchéité de la terrasse du préau qui avait besoin d’un coup de neuf (210 000 €).
En centre-ville, toutes les fenêtres des façades Nord et Sud du bâtiment commun
aux écoles Victor-Hugo-Balzac ont été remplacées (400 000 €). Résultat : une meilleure isolation phonique et thermique et des économies à court terme. A la maternelle Louise Michel, le coût de la réfection de la cour, des réseaux d’assainissement et des allées s’est élevé à 415 000 €.
Les maternelles Fromont, Brossolette, Prévert, Rousseau et l’annexe de Dolto ont quant à elles bénéficié de la pose de stores. Toutes les demandes n’ayant pu être satisfaites, la priorité a été donnée aux dortoirs des maternelles, aux fenêtres exposées plein sud et aux classes situées en rez-de-chaussée et donnant sur la rue. Coût de l’opération : 19 000 €. Tous ces chantiers ont été exécutés par des entreprises privées mais travaillant en étroite collaboration avec les techniciens
du service municipal Gestion du patrimoine. « On tourne pendant tout l’été, à raison d’une visite quotidienne, voire plus, par chantier, précise Elie Gonzalez, ingénieur
responsable de l’entretien des écoles.
Il y a parfois quelque soucis mais surtout liés à des imprévus ».

Savoir-faire, proximité, efficacité

Et puis il y a les autres travaux, mais non moins importants, réalisés par une régie, rattachée au service municipal Entretien du patrimoine. A la maternelle Marc Bloch, on trouve Kamel et Denis, l’un juché sur son escabeau, l’autre accroupi à ras des plinthes, pinceaux à la main. « Ce sera tout rose comme l’a demandé l’enseignante », sourient les deux peintres. Mais avant leur intervention, les collègues menuisiers et électriciens auront été les premiers à passer par là pour démonter les armoires, les étagères, les patères, déposer les prises et mettre hors tension. « Nous avons un vrai savoir aux Services techniques, explique Xavier Sanchez, adjoint du responsable de la Régie, presque tous les corps de métier y sont représentés ». A la maternelle Brossolette, ce sont Auguste et Jérémy, deux maçons-carreleurs que l’on a vus à l’oeuvre. Avec leurs collègues plombiers, ils ont entièrement refait à neuf une partie des sanitaires, du sol au plafond. Un peu plus loin, c’est aux menuisiers Bakary et Christophe que l’on a confié la réfection des soubassements des fenêtres. Il en ira de même pour deux classes à Robespierre et trois à Joliot Curie-Langevin. « L’un des avantages d’avoir une régie c’est la rapidité d’intervention et une bonne connaissance des lieux, précise Antony Daguet. La proximité et la disponibilité de nos agents permet donc une meilleure réactivité, notamment en cas d’urgence ».
Une fois les engins partis, les outils rangés, ce sont les personnels d’entretien (Atsem et techniciens de surface) qui auront mis la touche finale à toutes ces écoles pour assurer une belle et bonne rentrée à tous.

Maria Domingues