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La maire Mériem Derkaoui saisit le CSA suite à des propos tenus dans l’émission "Radio Brunet" sur la radio RMC

La maire Mériem Derkaoui a saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) suite à la diffusion sur la radio RMC d’une émission intitulée « radio Brunet ».
Le journaliste Eric Brunet dont les positions politiques sont bien connues, y appelle les auditrices et auditeurs à élire « la ville la plus sale de France » en lui attribuant un "balai d’or", un sujet racoleur et insultant.

Ce dernier fait intervenir un auditeur qui déclare dès le début ne plus habiter la ville. Pourtant, le journaliste décide de le passer à l’antenne pour faire de ce témoignage un exemple de vie quotidienne à Aubervilliers.

Si les propos de cet auditeur n’engagent que lui-même, Eric Brunet n’a émis aucune réserve quant aux propos diffamatoires et mensongers tenus à l’encontre de la ville et de ses habitant-e-s.
Pire, nous assistons à un procès d’intention vis-à-vis de la Municipalité, des services municipaux et de Plaine Commune. Ainsi, la maire serait selon eux « résignée » et les « bras ballants ».

Contrairement à la déontologie de liberté de la presse et d’expression et que le CSA veille à faire respecter, nous n’avons pas droit à un débat contradictoire avec un Albertivillarien-e, un-e agent-e municipal-e ou encore un-e élu-e.

Nous affirmons, sans risque d’être éloignés de la réalité du quotidien des maires, que quels que soient leurs appartenances politiques, la résignation et les « bras ballants » ne font pas parties de leur sens des responsabilités.

Si lors de l’émission, l’auditeur évoque des propos tenus par la maire Mériem Derkaoui, à savoir un « constat d’échec de la vie en communauté », il s’agissait du regret d’avoir recours, en septembre dernier et après plusieurs actions de prévention et de sensibilisation, à l’action de verbalisation pour faire respecter l’espace public.

Ce « constat d’échec » vise, en général, une société en perte de valeurs et de repères et non la ville d’Aubervilliers.

La Municipalité regrette que certains courants polémiques dans les médias ou sur les réseaux sociaux, n’aient pour seul objectif que de stigmatiser les banlieues populaires et de dénigrer leurs habitant-e-s.
Elle condamne toutes formes d’atteintes à l’image d’Aubervilliers et de la Seine-Saint-Denis.

Parce que nous croyons au dynamisme de notre population, de ses associations et de sa jeunesse, nous nous mobiliserons, chaque fois que cela est nécessaire, pour qu’Aubervilliers cesse d’être un bouc émissaire, souvent citée dans des émissions racoleuses de télévision et de radio.

Forte de ses nombreux projets, Aubervilliers est une ville prometteuse. C’est pourquoi, s’il devait y avoir un concours, ce serait au titre de « ville d’avenir de la métropole parisienne » .

La Municipalité