Le 1er juillet dernier, la Municipalité avait interpellé CDC Habitat, filiale immobilière de la Caisse des dépôts, suite à son refus de donner à une résidence étudiante, située à Aubervilliers, le nom de Maurice Audin.

Militant communiste français, brillant assistant en mathématiques à la faculté d’Alger, il fut arrêté par les parachutistes pendant la bataille d’Alger le 11 juin 1957 puis torturé à mort. Il avait 25 ans.

La CDC habitat s’est opposée à ce choix « souhaitant s’astreindre à des noms dépolitisés et consensuels ».

Cette décision inadmissible que la Municipalité avait dénoncé s’inscrit à rebours de la démarche engagée aujourd’hui par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, qui reconnait officiellement la responsabilité de l’Etat français dans la disparition de Maurice Audin.

La Municipalité se félicite de ce geste fort qui marque l’aboutissement du combat mené depuis 61 ans par sa veuve Josette Audin et des militantes et militants communistes. C’est aussi une victoire pour toutes celles et tous ceux qui militent en faveur de la justice et de la vérité.

Des noms deviennent consensuels en France parce que des combats politiques ont conduit à les mettre en avant.

Aussi, la Municipalité réitérera sa proposition de nommer une résidence étudiante Maurice Audin.

Tout comme elle continuera à valoriser les noms de Marwan Barghouti, Salah Hamouri et de celles et ceux qui, de part leurs actions, défendent les valeurs de paix, de dignité et d’humanité.

La Municipalité