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La Municipalité appelle au respect des droits des résident-es étranger-es

Malgré les alertes de nombreux acteurs spécialisés dans l’aide aux migrant-e-s ou l’accompagnement aux droits (collectivités territoriales, Défenseur des droits, associations) plusieurs milliers de personnes, en attente de régularisation de leur situation administrative, se retrouvent en grande difficulté.

En cause : les entraves pour accéder à leurs droits.

Les longues files d’attente devant la Préfecture de Seine-Saint-Denis, incompréhensible dans un pays comme le nôtre, laissent désormais place à des rendez-vous uniquement par internet.

Alors que certaines et certains obtiennent des rendez-vous après plusieurs tentatives et dans des délais dépassant les 6 mois d’attente, une majorité est sans retour de leur demande.

Reste que durant cette période, nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui voient la fin de validité de leur document d’identité.

Cette nouvelle procédure complique considérablement les parcours de régularisation des personnes à travers une bureaucratie qui contredit l’Etat de droit.

Des personnes se retrouvent ainsi sans-papiers, perdent leur emploi ou voient leur accès à des aides sociales remis en cause.

Face à cette situation alarmante, j’ai interpellé, avec plusieurs maires de Plaine commune, la Préfecture sur cette situation début septembre pour mettre l’Etat devant ses responsabilités.

Les collectivités territoriales ne doivent pas être mises au pied du mur face à une compétence qui relève de l’institution étatique.

Alors que le débat parlementaire s’ouvre sur l’immigration dans un contexte démagogique et raciste, la Municipalité s’associe à l’appel des associations, collectifs et syndicats qui se rassemblent pour déposer un référé des dossiers de tous les résident-es étranger-es lésé-es :

Le Mercredi 9 octobre,
10h devant le Tribunal administratif de Montreuil
15h devant la préfecture de Bobigny.

Mériem Derkaoui
Maire d’Aubervilliers
Vice-présidente du Conseil départemental