C’est le cas notamment de celui situé le long des voies du périphérique parisien de la Porte de la Villette à celle d’Aubervilliers.

Les démantèlements de ces lieux de misère où les conditions déplorables conduisent chaque jour les migrant-e-s à se mettre en danger jusqu’à y perdre la vie, ne peuvent être considérés comme des « avancées » s’ils ne s’accompagnent pas de solutions pérennes d’hébergement.

De même, comment leur permettre de vivre dignement lorsque leurs démarches de régularisation de leur situation, notamment de demandes d’asile, sont bloquées en raison des mesures gouvernementales qui prévoient des « quotas d’immigration » ?

Sans considération aucune pour les droits humains, cette politique conduit à une dérive xénophobe où les discours de haine se banalisent et où les valeurs de solidarité et d’entraide tendent à disparaître.

Fort heureusement, il existe des ONG, associations, des bénévoles, des militantes et militants qui œuvrent au quotidien pour pallier à l’urgence humanitaire.

Leur action sur le terrain est essentielle.

Interlocutrices privilégiées des migrant-e-s en errance, livré-e-s à eux mêmes, les associations comme Médecins du Monde, mènent des démarches pour fournir des besoins vitaux comme l’accès aux soins.

Aussi, pour renforcer les actions de Médecins du Monde, la Municipalité proposera au prochain Conseil Municipal, d’apporter sa contribution par le biais d’une subvention exceptionnelle de 2000 euros.

Mériem Derkaoui
Maire d’Aubervilliers
Vice-présidente du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis