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Pollution aux particules fines et oxyde d’azote : la Municipalité s’engage pour répondre à l’urgence sanitaire

Ces derniers jours, l’Ile-de-France a connu des pics de pollution importants mettant en danger la santé des Franciliennes et Franciliens.

Le niveau d’exposition aux particules fines et oxyde d’azote, gaz toxique émis majoritairement par les véhicules diesel, a dépassé les valeurs limites préconisées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les particules sont nocives car elles pénètrent profondément dans les poumons et provoquent des cas d’asthme chez l’enfant et des problèmes cardio-vasculaires chez l’adulte causant environ 5 000 morts en Ile-de-France.

La lutte contre la pollution de l’air est donc devenue une urgence sanitaire qui légitime des actions coordonnées des grandes métropoles françaises dont la métropole du Grand Paris dans laquelle est incluse Aubervilliers.

Parmi ces actions figure la mise en place des Zones à faibles émissions (ZFE) qui vise à interdire la circulation aux véhicules les plus polluants.

La Municipalité est favorable à ce dispositif, d’ores et déjà instauré à Paris, et qui va s’étendre au delà du périphérique jusqu’à l’A 86.

Le dispositif d’accompagnement et de soutien à sa mise en place à Aubervilliers (périmètre, plages horaires, catégorie de véhicules, etc.) est en cours de réflexion en concertation avec les villes voisines dont la capitale.

Pour autant, la Municipalité rappelle que cette mesure ne peut être efficace et juste qu’à condition de prendre en compte la réalité sociale de notre population.

Les Albertivillariennes et Albertivillariens qui, faute de revenus suffisants, n’ont pas les moyens d’acquérir des véhicules électriques et/ou neufs doivent être accompagné-e-s. L’Etat et la Métropole du Grand Paris devront donc mettre en œuvre un plan d’action destiné à soutenir financièrement les ménages les plus modestes.

Toutefois, il convient de rappeler que seuls 40% des habitant-e-s de notre commune disposent d’un véhicule et que seuls les plus anciens seront concernés par la mesure.

La grande majorité de la population ne peut pas continuer à subir les effets environnementaux désastreux d’un trafic automobile quotidien extérieur généré notamment par le périphérique parisien.

Enfin, depuis plusieurs années, la Municipalité alerte sur l’urgence à développer les transports publics, et l’augmentation des fréquences sur les lignes de bus qui desservent la ville.

Avec les autres modes de circulation douce comme le vélo, ce sont des véritables alternatives à la voiture.

Aussi, face au défi de la transition écologique, la Municipalité continuera à revendiquer auprès de la RATP, la mise en circulation de la station Aimé Césaire de la ligne 12 en 2019 et le remplacement des bus actuels par des bus électriques.

La Municipalité